Me Frédéric Bérard est docteur en droit (LL. D UdeM, Mention unanime excellence et Liste d’honneur du doyen), détient une maîtrise en sciences politiques (M.A., McGill), un baccalauréat en droit (LL. B, UdeM, liste d’excellence du doyen), et a effectué des études postdoctorales en philosophie, à l’Université Laval.
Il est l’auteur des essais La fin de l’État de droit? (Coup de cœur Renaud-Bray, quadruple best-seller, Palmarès Gaspard), Droit à l’indépendance (Prix des libraires, double best-seller, traduit en anglais et publié à l’international, Palmarès Gaspard), Charte canadienne et droits linguistiques : pour en finir avec les mythes (Best-seller et finaliste au Prix Donner récompensant le meilleur livre de politique publique au Canada), Dérèglements politiques (Best-seller, Palmarès Gaspard), La terre est une poubelle en feu (Best-seller), La bêtise insiste toujours (Best-seller) et L’homme de paille. Sa monographie tant attendue sur l’histoire d’Omar Khadr a été publiée en février 2023 aux Éditions Saint-Jean.
Chroniqueur politique et judiciaire régulier au quotidien Métro, à Cogeco, Radio-Canada, 104.7FM au Magazine Le Point, en France et jusqu’à tout récemment, à Denis Lévesque. Il est également commentateur invité auprès d’autres médias québécois et occidentaux. Depuis 2017, il agit à titre d’avocat-conseil auprès de la firme Gattuso Bouchard Mazzone.
Me Bérard est récipiendaire de quatorze (14) prix d’excellence en enseignement universitaire, soit le Prix d’excellence professorale André-Morel, le Prix d’excellence en enseignement (UdeM), ainsi que l’Excellence in Teaching Award (McGill). Il a également reçu au cours de sa carrière diverses bourses de recherche ou d’excellence, notamment celles offertes par le CRSH, McGill University Graduate Students, la Fondation Donner et l’Université de Montréal (Bourse Jacques-Brossard et Bourse Lavery de Billy). Un prix créé par le Fonds étudiant pour la défense juridique des animaux (FEDJA) porte son nom.
Il est fondateur et directeur de l’Observatoire national en matière de droits linguistiques, chercheur au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, et a servi comme président d’honneur de la dernière édition du Festival international de théâtre de Mont-Laurier, le plus important en son genre en Amérique du Nord.
Auteur d’une vingtaine d’articles dans diverses revues scientifiques et co-auteur de la monographie Précis d’interprétation législative, il a aussi dispensé plus d’une soixantaine de conférences, dont un TED Talk, au Canada et à travers le monde, notamment en Italie, en France, au Royaume-Unis (Cambridge), en Pologne et au Maroc. Ses travaux ont été cités par la Cour supérieure du Québec, la Cour d’appel du Québec et la Cour suprême du Canada. La Revue Les Libraires le considérait, en 2016, comme l’un des « dix essayistes de moins de 40 ans qui transforment le Québec ». De 2016 à 2019, il a siégé au conseil d’administration de l’Office québécois de la langue française (OQLF). En mars 2019, il a été nommé par le gouvernement fédéral à titre de président des consultations nationales entourant la réforme de la Loi sur les langues officielles, et a siégé, en 2021, sur le Comité d’experts formé aux fins de la réforme de ladite loi.
Membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), il est concepteur et animateur de Discussions de salon, talk-show politique diffusé par Métro ayant entre autres reçu les Trudeau, Singh, Blanchet, Couillard, Lisée, Bérubé, Duceppe, Anglade et Nadeau-Dubois. Parfois reporter à l’international, il a complété divers reportages dans une vingtaine de pays, couvrant notamment Israël, Haïti, Colombie, Pays-Bas, Costa Rica, Grèce et le Honduras, ainsi que le sort des favélas brésiliennes depuis Bolsonaro, Auschwitz, Guantanamo, les manifestations des Gilets jaunes et celles relatives à la récente révolte populaire chilienne. Cette dernière vidéo a d’ailleurs été sélectionnée pour présentation aux Rendez-vous du cinéma québécois.
Me Frédéric Bérard dirige l’équipe du cabinet qui représente la Fédération Autonome de l’Enseignement (FAE) dans le cadre de sa contestation de la constitutionnalité des dispositions de la Loi sur la laïcité de l’État (Loi 21) ainsi que dans le cadre de sa contestation des décisions et des mesures prisent par le gouvernement après avoir exigé le retour en classe des enseignants, et ce, malgré l’état d’urgence sanitaire affectant le Québec.
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